1- Quel est votre parcours ?
Je suis passionnée par le secteur artistique et culturel depuis mon plus jeune âge. Investie dans le milieu depuis plus de 15 ans, j’ai été bénévole dans plusieurs festivals et salles de musiques actuelles. C’est lors du Master Management du spectacle vivant que j’ai découvert le dynamisme et la richesse du secteur culturel brestois et finistérien. J’ai eu plaisir pendant 9 ans d’être en charge puis responsable de l’administration du centre d’art contemporain d’intérêt national, Passerelle. Je suis plus que ravie aujourd’hui de m’engager dans une nouvelle aventure professionnelle en prenant la direction de l’association Côte Ouest.

2- En quoi votre parcours va-t-il nourrir votre direction de l’association Côte Ouest ?
Durant ces 9 années au sein de Passerelle à Brest, j’ai pu développer un fort réseau professionnel et acquérir une fine connaissance du territoire et de ses dynamiques culturelles et artistiques. Je souhaite porter un autre regard sur la façon de diriger une association culturelle en mettant l’humain et l’équipe au cœur du projet. Mes compétences administratives et en ressources humaines sont des outils pour contribuer au développement de Côte Ouest et du Festival européen du film court de Brest. Les liens et les passerelles entre les disciplines me passionnent : faire dialoguer les arts, rencontrer les publics, prendre sa part à la société par des projets éducatifs qui mettent en œuvre les droits culturels, sont les directions que je souhaite poursuivre avec l’association Côte Ouest. Mon profil, orienté vers la direction administrative, est en parfaite complémentarité avec l’équipe en place : je me réjouis de travailler à la bonne santé d’une structure, qui compte dans ses rangs une programmatrice, Marine Cam qui a une parfaite connaissance du cinéma et de ses dynamiques artistiques.

3 - Quel est votre projet de direction ?
Depuis 39 années, le Festival européen du film court de Brest et avec lui l’association Côte Ouest, prennent le pouls de la jeune création cinématographique européenne, française et bretonne. Je souhaite perpétuer cet héritage en m’assurant qu’ils restent une caisse de résonance des préoccupations sociétales et un espace de partage toujours plus inclusif et sensible aux questions de transition écologique. Je crois sincèrement que la culture peut être un levier qui plus est dans une société mouvante et fragile. Je m’attacherai également à renforcer les partenariats publics et à développer des collaborations avec des structures culturelles brestoises, finistériennes et bretonnes. Ainsi, les rencontres professionnelles seront au cœur de ma direction.

4 - Vous prenez votre poste très peu de temps avant le prochain Festival européen du film court de Brest (12-17 nov). Comment envisagez-vous cette première édition ?
Je suis impatiente ! Bien sûr, cela va être dense et intense mais tellement enthousiasmant de rencontrer les acteur·rices du secteur ! Le coeur de la vie associative et culturelle bat dans la rencontre : il me tarde de discuter, débattre, réfléchir et m’émouvoir avec les professionnel·les et les spectateur·rices du 39e Festival européen du film court de Brest. J’ai la chance d’être accompagnée par une équipe très compétente à qui j’accorde toute ma confiance. Nous sommes impatient·es de réintégrer le Quartz, Scène nationale de Brest et d’écrire ensemble un nouveau chapitre de l’association Côte Ouest et du Festival européen du film court de Brest.